« La mélodie du bonheur » – revue de presse

 

« La mélodie du bonheur »  – Teatr Muzyczny Gliwice 2014

 

ANGORA 06.04.2014

La ville de Gliwice a de la chance!

(…) Maria Sartova, en fidèle disciple de son grand maître parisien, Bronislaw Horowicz, metteur en scène de renommée mondiale, et de Danuta Baduszkowa, figure tutélaire du théâtre musical en Pologne de l’après-guerre, avec qui elle avait travaillé à ses débuts au théâtre et à la télévision, poursuit son ouvre de mise en scène. (…)

(…) Pour Maria Sartova, « La mélodie du bonheur » ne se résume pas en un nouveau succès artistique.
Son spectacle révèle incontestablement sa parfaite maîtrise de la mise en scène et une recherche permanente autour de la conception des personnages. C’est aussi un travail approfondi avec de jeunes talents à qui elle donne la possibilité de révéler leur potentiel vocal et leurs talents d’acteurs. (…)

Sławomir Pietras

 

Portal Teatralny Katowice 05.2014

La puissance rédemptrice du chant

(…) La mise en scène de Maria Sartova, tout en restant fidèle à l’original impose son originalité par une grande inventivité scénique dans l’organisation de l’espace et du mouvement. La clé du succès: un certain minimalisme, la renonciation au recours à une scénographie figurative qui limiterait l’expression. Ce choix a permis de souligner l’essentiel, la musique et l’histoire qu’elle sert à raconter, en donnant à cette fable mélodramatique une saveur moins sucrée, mais tellement plus moderne (…)

(…) Dans le spectacle de Maria Sartova, tous les événements, qu’ils soient de premier ou de second plan, sont illustrés à l’aide de symboles, sans être fidèlement relayés par des paysages scénographiques. L’ambiance des sommets alpins s’exprime aux travers de l’alchimie parfaite des tableaux, des sons et des lumières. C’est à l’aide de ces mêmes techniques multimédia qu’est souligné le changement brutal de climat, lié à la prise du pouvoir par les nazis. L’auteur de ce tableau scénique minimaliste et cohérent est le scénographe et réalisateur de lumière, Yves Collet (…)

Magdalena Figzal

 

PAP 29.03.2014

(…) Sans aucun doute, « La mélodie du bonheur »  au Théâtre Musical de Gliwice est un grand succès. A la fin de la représentation, c’est par un standing ovation que les spectateurs ont applaudi la première dans la mise en scène de Maria Sartova. (…)

 

Rzeczypospolita 31.03.2014

(…) La scénographie d’Yves Collet mérite aussi des éloges , avec en particulier ses
accessoires gigantesques, canapé, lit, paysage de montagne dans un cadre, ainsi qu’avec les projections d’images qui permettent d’accentuer l’ambiance des différentes scènes (…)

Danuta Lubina-Cipińska

 

Dziennik Teatralny 01.04.2014

(…) Ce sont les sommets alpins qui se dressent au-dessus des têtes des protagonistes de ce musical. Leur image évolue au gré des changements de lumières. Ainsi, les sommets des montagnes sont tantôt une métaphore, évoquant des souvenirs d’enfance, tantôt une lourde menace qui écrase les personnages (…)

(…) Les enfants sont d’une spontanéité naturelle dans leur jeu sur la scène, aussi bien au début, en train d’apprendre des chansons et des yodles, tout en jonglant avec des coussins blancs. C’est agréable à voir et à entendre, sans parler de l’énergie qui s’en dégage! Les enfants sont tellement pris par le jeu qu’ils en oublient la fiction qui se joue sur un plateau de théâtre. (…)

(…) Il nous reste à souhaiter à tous les autres théâtres, et surtout aux spectateurs, autant de spectacles tout aussi réussis que « La mélodie du bonheur », et qui nous procureraient autant de bonheur et de joie que la représentation de ce soir au Théâtre musical de Gliwice. (…)

Paulina Brodzińska

 

Dziennik Zachodni 01.04.2014

Un mélodrame avec, en toile de fond, les Alpes et le nazisme.

(…) Le Théâtre Musical de Gliwice n’a ménagé ni ses forces ni ses moyens (y compris financiers) pour la mise en scène de la comédie musicale « La mélodie du bonheur » (…)

(…) Le message en faveur de la paix que « La mélodie du bonheur » véhicule est soudain devenu d’une actualité brûlante. On peut supposer qu’il n’y a pas eu un seul spectateur dans la salle pour, à l’issue de la représentation, ne pas penser aux récents événements de Crimée (…)

(…) Cette histoire, aujourd’hui vieillotte et dans le genre mélodrame est à mon avis un hit. Outre ses qualités musicales, elle possède plusieurs atouts, principalement une mise en scène sans fioritures, fidèle au temps de l’action, un artiste qui tient le rôle principal dans la plénitude de ses capacités vocales, et sept enfants (dont une fillette de six ans) absolument fantastiques. Ils jouent avec un naturel extraordinaire, faisant preuve d’une discipline hors pair. Chapeau bas à celle qui a mis en condition toute cette équipe d’enfants! (…)

(…) Maria Sartova ne tourne pas le dos à la mièvrerie alpestre, sortie tout droit d’anciennes lithographies, bien au contraire, elle la place délibérément dans un cadre doré (voir la scène du mariage) , et elle ne s’est pas trompée! L’opposition entre les belles images et les belles mélodies, et l’intrusion brutale du Mal, couleur brun nazi, est saisissante. Le registre change, le jeu s’incarne dans le réel tout en donnant du relief à une terrifiante scène finale. (…)

 

Voir aussi:

La mélodie du bonheur Richard Rogers
La mélodie du bonheur – photos